Cette manifestation a débattu des défis à relever par la révolution numérique et des perspectives qu’elle offre, de l’avenir du droit d’auteur, du financement des secteurs créatifs et du rôle de la culture en tant que source d’intégration sociale.
Martin Schultz, président du parlement européen, a rappelé que le nouveau programme de l’UE, «Europe créative», dispose d’une enveloppe de 1,5 milliard € et vise à aider les secteurs culturels et créatifs à exploiter pleinement les possibilités offertes par la mondialisation et le passage au numérique. Les industries culturelles représentent 4,5% du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’UE et quelques 8 millions d’emploi. Mais malgré ce poids non négligeable au sein de l’économie européenne, « la crise a marqué la culture de plein fouet, les coupes budgétaires dans ce secteur ont été sévères » a poursuivi le président du Parlement européen.
La France a proposé une cinquantaine d’actions concrètes : un instrument européen de prêt à taux zéro pour le secteur culturel, un label européen des « villes culturelles », des mesures de soutien à la création audiovisuelle européenne à l’ère numérique, un plan de soutien à la mobilité des artistes et des œuvres, des compétences renforcées pour la Commission en matière culturelle, une politique fiscale adaptée à la transition numérique.
Des artistes ont lancé un appel "Pour une nouvelle Europe de la Culture".
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