Alors que l’Hexagone se prépare pour l’accueil du sommet du G7 dans quelques jours, le Président de la République Emmanuel Macron est revenu sur quelques sujets d’actualités à l’échelle internationale ce mercredi devant des centaines de journalistes.
Quelques jours avant l’ouverture officielle du sommet du G7 qui se tiendra le 24 au 26 août réunissant les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon à Biarritz, le président de la République français, Emmanuel Macron a évoqué les principaux sujets d’actualité internationaux devant les journalistes présidentielles, ce mercredi 21 août. Il a averti le Premier ministre britannique, Boris Johnson, que l’État français ne souhaitait en aucun cas renégocier l’accord concernant le Brexit. Il a également parlé de la possibilité du retour de la Russie dans le G8 après l’exclusion du 2014.
Sommet du G7 : la relance budgétaire avec l’Allemagne est envisageable
Pour revaloriser l’économie mondiale, M. Macron souhaitait que les états membres du G7 prennent une décision sur la relance budgétaire. Pour lui, il est temps de s’allier avec les pays qui ont de la capacité monétaire pertinente à la relance budgétaire. Concernant le retour de la Russie dans le G8, M. Macron a annoncé qu’il ne trouve pas d’inconvénient à cette éventuelle situation. Exclue en 2014 du G8 et l’origine du G7, la Russie pourrait d’ici quelques mois faire son grand retour dans ce groupement des pays les plus puissants dans le monde. Le retour de la Russie dans la G8 est certainement pertinent à l’économie et à la stabilité politique mondiale a estimé M. Macron.
Brexit : les demandes faites par Boris Johnson « ne sont pas une option »
Alors que le président français reçoit Boris Johnson jeudi à l’Élysée, Emmanuel Macron, lors de cette discussion avec les journalistes, a demandé au Premier ministre britannique des « explications et des clarifications » sur la sortie du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne. Macron a aussi insisté sur l’importance de faire évoluer les demandes. Car, pour le président, « la renégociation selon les termes exigés par les Britanniques n’est pas une option existant dans la politique internationale. Et cela a été prouvé par l’annonce du négociateur de l’UE, Michel Barnier.
Pour les pays membres de l’UE, la priorité se présente sur trois grands stades : sauvegarder la puissance du marché européen et garder la stabilité de l’Irlande en se basant sur le “Good Friday Agreement”, ou l’accord de paix conclue en Irlande du Nord. Pour le président Macron, un Brexit dur et sans accord serait sous la responsabilité du gouvernement britannique. En effet, ce dernier a toujours l’opportunité de retirer l’article 50, un élément de base pour le Brexit. L’État français s’est déjà préparé à ce scénario a annoncé Macron lors de cette conférence de presse.